Fin des idées reçues : Eau & Irrigation

  • Irriguer durant la journée entraine une évaporation de 50%

FAUX. Le jour, l’eau perdue par évaporation directe reste bien inférieure à 10 % (source Inra-Irstea). Arroser uniquement la nuit concentrerait les pompages sur un temps plus court alors qu’il faut les répartir pour préserver et réguler le débit des cours d’eau.

  • L’irrigation est cause de sécheresse

FAUX. L’irrigation est nécessaire à cause de la faible pluviométrie estivale. Pour remédier à ce déficit, l’agriculteur utilise le plus souvent les ressources stockées l’hiver. Sur notre département, l’irrigation annuelle représente quelques heures du débit de crue de la Dordogne.

  • L’agriculteur utilise l’eau comme il le souhaite

FAUX. L’utilisation de l’eau est très réglementée. Les agriculteurs sont soumis à des autorisations individuelles pour la création et l’utilisation de forage et pour tous prélèvements en rivière et lac.

  • Les agriculteurs ne paient pas l’eau

FAUX. Les agriculteurs paient l’eau par un système de redevances. Les volumes prélevés auprès de l’Agence de l’eau, l’autorisation de prélèvement auprès de l’Organisme Unique et une redevance d’occupation s’ils prélèvent dans le domaine public. Les coûts de fonctionnement et d’entretien sont en sus.

  • Le maïs consomme beaucoup d’eau

FAUX. Le maïs est doté d’un mécanisme de photosynthèse particulier qui lui confère une très forte capacité de production de biomasse : le métabolisme C4. Ainsi, le maïs consomme 400 L d’eau par kg de matière sèche produite contre 1500 L pour le blé. Pour autant sa consommation à l’hectare est supérieure à celle du blé en raison d’une production de biomasse plus élevée qui se concentre sur l’été.

  • L’eau potable est prioritaire

VRAI. Dans la gestion partagée de l’eau, l’agriculture donne priorité à l’alimentation en eau potable.

  • Il y’a peu de départements qui irriguent

FAUX. Tous les départements sont concernés par l’irrigation au travers des cultures céréalières, des fruits et légumes et des productions destinées au cheptel.

  • Irriguer répond aux attentes des consommateurs

VRAI. L’irrigation, très contrôlée, est indispensable pour réaliser une production répondant aux normes qualitatives du marché et aux attentes du consommateur.

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